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Le OnePlus 12 est un téléphone gaming. Il n’en a pas l’apparence et est commercialisé davantage comme un flagship polyvalent, mais sa fiche technique révèle clairement une bête de jeu camouflée. Et en tant que personne n’ayant jamais vraiment accroché au look agressif gaming des autres téléphones ni aux jeux mobiles graphiquement intenses, je trouve que cette puissance de jeu sous couverture est mon aspect préféré du OnePlus 12.

Un téléphone conçu pour la compétition

Le potentiel gaming du OnePlus 12 devient évident lorsqu’on examine ses caractéristiques techniques. Son énorme écran de 6,82 pouces est immersif, à peine plus grand que celui du précédent OnePlus 11, et offre un taux de rafraîchissement variable descendant de 120Hz à 1Hz selon les besoins. Outre ce taux de rafraîchissement fluide, l’écran 2K du OnePlus 12 affiche des niveaux d’éclat aveuglants. Il culmine à 4500 nits dans certaines situations, soit 1700 nits de plus que le OnePlus Open, et surpasse facilement les meilleurs téléphones d’Apple, Samsung et Google.

Le reste de la configuration interne du OnePlus 12 le maintient au niveau des meilleurs appareils Android et iOS. Il embarque le dernier processeur Snapdragon 8 Gen 3 de Qualcomm, ainsi que suffisamment de RAM et de stockage. Le smartphone est disponible avec 12 ou 16 Go de RAM LPDDR5X et jusqu’à 512 Go de stockage UFS 4.0, largement de quoi faire tourner les jeux les plus gourmands et stocker de nombreuses photos en qualité Hasselblad pour rivaliser avec les meilleurs photophones. OnePlus veut aussi s’imposer en matière d’autonomie et de charge avec une batterie de 5400 mAh, une charge filaire de 80W aux États-Unis et un retour du chargement sans fil 50W après une longue absence.

Le Trinity Engine de OnePlus et les doubles chambres à vapeur lui confèrent un avantage gaming sur ses principaux rivaux.

Cependant, la vraie force du OnePlus 12 réside dans ce que l’on ne trouve pas chez ses concurrents. Le Trinity Engine exclusif de OnePlus et son système de refroidissement Dual Cryo-velocity permettent d’équilibrer les performances et la consommation d’énergie pour tirer le maximum du OnePlus 12. Comme son nom l’indique, le système Dual Cryo-velocity utilise non pas une mais deux chambres à vapeur encapsulant le SoC pour maintenir un fonctionnement optimal du OnePlus 12. La petite chambre génère immédiatement la vapeur, qui est ensuite transférée vers la grande chambre pour mieux répartir le refroidissement.

Les joueurs ont spécifiquement besoin du Trinity Engine pour ce que OnePlus appelle HyperBoost, HyperRendering et HyperTouch. HyperRendering semble assez explicite, mais le processus s’appuie en fait sur un processeur visuel dédié Pixelworks X7 pour fluidifier les transitions et rehausser les graphismes en jeu. C’est également la clé pour que le OnePlus 12 atteigne 120Hz en permanence quel que soit le jeu. HyperTouch, en revanche, sert essentiellement à contrer l’écran en cascade du OnePlus 12. Il utilise des algorithmes sensibles pour différencier les pressions plus douces sur les bords de l’écran des tapes au centre nécessaires pour progresser dans le jeu.

Un téléphone à l’épreuve du stress

Bien sûr, tout ce qui précède correspond aux caractéristiques techniques et au marketing avancé. Dans les faits, je ne savais pas à quoi m’attendre avec le OnePlus 12 à son arrivée pour test. Il n’a pas un design radicalement différent de son prédécesseur et ne regorge pas de fonctionnalités d’IA pour traduire les appels ou retoucher les photos.

Puis, j’ai commencé à faire des benchmarks et à télécharger des applications. J’ai soumis le OnePlus 12 à notre batterie de tests de stress 3DMark avant de me lancer dans le gaming, et il les a traversés avec aisance. Il a obtenu des scores équivalents au Galaxy S24 Ultra haut de gamme de Samsung, vendu 500€ plus cher, et au ROG Phone 8 Pro d’ASUS, un téléphone gaming dédié également 400€ plus onéreux que le OnePlus 12, sans parler du OnePlus 12R. Les doubles chambres à vapeur de OnePlus ont aussi démontré leur efficacité dans le test de stress prolongé, gardant le téléphone relativement froid – je pouvais le reprendre juste après sans avoir l’impression de plonger la main dans de la lave comme Arnold Schwarzenegger dans Terminator 2.

Test de stress 3DMark Wildlife

Bien sûr, les benchmarks ne signifient pas grand-chose dans l’absolu, mais le OnePlus 12 maintient de solides performances une fois dans les jeux du monde réel. Il a été mon compagnon de voyage lors d’un rapide déplacement à un événement Ford à Détroit, où je l’ai mis à l’épreuve hors-ligne dans des casse-têtes comme Railbound et des jeux de course en ligne comme Asphalt 9: Legends.

Le OnePlus 12 s’en est également bien sorti pendant de longues sessions sur Warhammer 40,000: Tacticus, un jeu notoirement gourmand qui a transformé d’autres appareils testés en fours portables. Ce n’est pas que le OnePlus 12 ne chauffait jamais – il montait de quelques degrés autour du bloc photo avec le temps – mais il restait globalement froid, et je n’ai jamais eu l’impression que la chaleur ralentissait l’appareil.

En fin de compte, c’est une performance assez solide pour un téléphone qui me semblait initialement un peu dénué de direction. Au lieu de cela, OnePlus a créé un flagship à 800€ avec une charge ultra-rapide, beaucoup de RAM et de stockage, et un appareil photo de 4ème génération réglé par Hasselblad, qui se trouve également être excellent pour le jeu.

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Gentil Geek

Passionné d'informatique depuis ma plus tendre enfance aujourd'hui j'en ai fait mon métier. A vos côtés pour simplifier votre utilisation de l'informatique et vous permettre de gagner en compétences.

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